Etape 1 - Sur la route de Kuala Lampur
Samedi 29 juin et Lundi 30 juin. Deuxième grand voyage vers l'Asie après une première expérience en Thaïlande en novembre 2013. Cette fois-ci, direction la Malaisie, au fin fond du sud-est de l'Asie continentale. Après ça, il ne reste que l'Indonésie qui nous sépare de l'Océanie. Cool ! Pourquoi la Malaisie ? Je n'en sais foutre rien ! Un beau pays multi-culturel entouré de plages de rêve et ponctué par la presqu'île de Singapour, plaque-tournante du commerce mondial. C'est une bonne réponse, non ? Bon, ok, j'abrège, je pose mon sac-valise (on en reparlera...) sur le tapis d'enregistrement et en route pour l'aventure !
Pour ce voyage au bout du monde, j'embarque avec ma fille, histoire de lui faire connaître autre chose que le XVIe arrondissement de Paris, le luxe et la bourgeoisie de quartier. Ok, après une bonne nuit de sommeil passée dans une suite de Roissy (si, si !!! On m'a fait un prix du tonnerre !), on file droit vers l'aéroport. Un Airbus A380 gros porteur nous attend sur le tarmac. Temps de merde, ciel bas, nuages gris et pluie d'été... Vivement le soleil de Malaisie !
Cool, le voyage avec Fly Emirates est une tuerie. Un vrai bonheur. Le personnel est au petit soin pour nous et le confort est bien au rendez-vous. Depuis le hublot de l'avion, Léa profite du paysage. Ciel bleu, nuages laiteux, puis aurore matinale sur le continent asiatique... La vie est belle.

20 heures... Arrivée à Dubaï. La nuit tombe sur le désert arabique. Presque 8 heures d'escale avant de repartir... Départ vers 4 heures du matin pour Kuala Lampur. Heureusement, nous sommes à Dubaï... Question aéroport, c'est le grand luxe à tous les étages ! Il y a même des transats pour roupiller tranquilles au milieu des couloirs ! Ok, on profite en écoutant les cascades d'eau qui gargouillent le long des murs. Impressionnant.
Allez zou, encore plus de sept heures de vol avant d'atterrir à Kuala Lampur. Cette fois-ci, impossible de lutter contre le sommeil... Un petit film et un gros dodo plus tard, nous voilà enfin arrivés ! Le temps d'une photo, je fais une infidélité au Routard pour la vitrine du Lonely Planet... "Merde, Léa, tu te rends compte, on est au fin fond de l'Asie !"
Une fois arrivés, à l'aéroport, pas question de payer 100 ringgit un taxi pour nous emmener à notre hôtel. Pour 25 ringgit, on peut prendre l'airportcoach, un bus qui nous emmène jusqu'à la gare centrale où nous attend un minibus qui nous dépose directement à notre hôtel. "Non, mais, eh, Léa ! On est en mode routard pendant ce voyage, je te le rappelle !" Ok, je file changer tout mon argent chez travelex qui me prend une commission royale... Quel c... ! C'est la dernière fois que je commets cette erreur, promis-craché ! Ok, le bus de l'airportcoach, se trouve au 2e niveau. Le temps de grimper à bord et on file vers le centre de Kuala Lampur. Petit coup d'oeil derrière la vitre : ça construit à tout va par ici ! Une petite demi-heure plus tard, nous voici à la gare centrale. Le temps de changer nos valises d'un bus à l'autre et on prend la direction des hôtels. Arrivé vers Jalan Ator, notre conducteur s'énerve et me demande pourquoi il ne trouve pas le Havana Guest House ! Mais merde alors, il se fout de moi ou quoi ? Comment je pourrais savoir une chose pareille ! Ok, on se calme. Je lui tends gentiment mon petit papier de réservation et le type passe un coup de fil rapide au proprio. Le fameux hôtel ne se trouve pas à l'adresse indiquée, mais à deux pâtées de maisons de là. Ok, on traverse une rue surchargée de restos chinois et de boutiques de contrefaçons, puis on descend enfin à bon port. Havana Guest House, tout le monde descend ! Bon, tout irait bien dans le meilleur des mondes si le proprio ne me faisait pas comprendre que l'endroit est en restauration. Premier coup de roulettes du voyage. Le type nous fait rebrousser chemin avec nos valises et nous emmènent à cent mètres de là au Babylone Hôtel... Mauvaise pioche. Derrière son guichet, Takata tape du bois avec ses doigts et s'excite comme une cinglée. "Le Wi-fi, ça ne marche pas." "Ah oui, et tous les autres alors ?" Takata s'en fout, prend mon billet de 50 comme caution et nous refile une chambre au rez-de-chaussée, en plein milieu d'un couloir miteux. Il fait une chaleur épouvantable. Léa se jette sur la clim', puis fait un bond. Merde, la chambre est immonde. Jamais vu une salle de bain aussi petite. L'idée, c'est de prendre sa douche au milieu des chiottes ! Heureusement, les lits sont plutôt confortables. Ok, on se calme, nous ne sommes là que pour deux nuits... Je ne sais pas encore qu'elles vont être les plus longues de toutes mon existence... On sort manger un bout à deux pas de là, au Movida**, un bar branchouille qui s'est paré aux couleurs des pays disputant la Coupe du Monde au Brésil. Samba ! Le wi-fi marche impec et la bière coule à flot. A côté de moi, un Hollandais se jette trois litres de bière dans un verre gigantesque. Non, mais c'est quoi ce pays ?


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